PRÉSENTATION

Une pièce pour trois comédiens. Simon, l’un des protagonistes, est en situation précaire. Le décor en arrière-plan, avec ses meubles dépareillés et son éclairage faiblard, nous indique la difficulté de son quotidien. Prêt à être expulsé de son logement, Simon met en scène sept jours de sa vie, où il va tenter de réaliser son rêve, monter sur les planches. Le récit de ses métiers inventés et loufoques est symbolisé par le décor de cabaret chic de l’avant-scène, sur laquelle des jeux d’éclairage et de déplacements créent une atmosphère où rêve et réalité sont difficiles à distinguer.

RÉSUMÉ

Simon a l’imagination fertile. Il s’invente chaque jour un nouveau métier. Humainement plus utiles les uns que les autres, ils demeurent pourtant tous très futiles dans notre monde pressé, individuel et matérialiste. Il faut lui pardonner, Simon est un doux rêveur et un indécrottable optimiste. Sa dernière trouvaille, monter un spectacle : sa vie sur les planches.

Enfin ! Seulement sept jours ! C’est suffisant !

Pour jouer les rôles masculins, il a fait appel à son ami Léo. Soit ! Celui-ci est malade, difficilement contrôlable, ne peut rien dire de positif, baisse les bras souvent, écrit des poèmes très sombres… mais Léo est un ami, alors, il va quand même l’aider… dans la mesure du possible. Simon a aussi trouvé une fille pour jouer les rôles féminins. C’est Nathalie. Elle prend des cours de bouche, de fonctions vitales, adore sa vie intérieure très intense… et elle est très enthousiaste et motivée… si elle peut en profiter pour parler de son film. Donc, je ne sais pas si on arrivera à savoir comment Simon est devenu cascadeur émotif, spectateur personnel, finisseur de phrases… mais donnez-lui au moins sa chance, c’est sa dernière avant d’être expulsé par son propriétaire.

CAROLE FRÉCHETTE

Carole Fréchette, auteur québécoise, vit à Montréal. D’abord formée comme comédienne à l’École nationale de théâtre du Canada, elle fait partie du Théâtre des Cuisines dans les années 1980. Parallèlement, elle apprend toutes les facettes de l’activité théâtrale : enseignement, organisation de festivals, critiques… Son premier texte, Baby Blues, est créé à Montréal en 1991. Elle est l’auteur de douze pièces, dont Les Sept jours de Simon Labrosse (1999) adapté pour la télévision et dont est tiré un court métrage pour le cinéma. Son théâtre, traduit en plus de quinze langues, est joué partout à travers le monde. Ses œuvres ont été saluées par de nombreuses récompenses, au Canada et à l’étranger. Les Quatre morts de Marie a reçu le Prix du Gouverneur Général en 1995 ainsi que le Prix Chalmers en 1998. La SACD, au festival d’Avignon 2002, lui décerne le Prix de la Francophonie pour souligner son rayonnement dans l’espace francophone. Elle reçoit, la même année, à Toronto, le Prix Siminovitch, la plus importante récompense en théâtre au Canada. Le Collier d’Hélène est récompensé, en 2004, en France, par le Prix Sony Labou Tansi.

GÉNÉRIQUE

Les 7 jours de Simon Labrosse de Carole Fréchette



Mise en scène Luc Dezel

Avec Anne Tapon, Tristan Willmott, Yan Richard



Décors : Juliette Azzopardi

Création lumière : Tamara Herbaut


Production : Art Me Up

Création graphique - Affiche : Fred Remuzat

Création graphique - Dossier de presse : Julien Pourel

Crédits Photo : Nicolas Valois, Vincent Pinson


Remerciements à Jean-Christian Grinevald, Florent Moyer, Emmanuelle Olivier (Médiane

Art & Communication), Nicolas Valois et Isabelle Vermond 


Mécènes

Agency Partners, Hotel Résidence Arc de Triomphe, Msise et Zazen Paris